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Une envie de m’envoler pour Venise me tiraille depuis que j’ai fini le roman de Lauren Alkin, Une année à Venise. On y retrouve tout ce qui fait l’essence de la Sérénissime : l’art, les gondoles qui sillonnent la lagune, les anciens ghettos et, bien sûr, l’amore…
Et bien non : les vénitiens ne sont pas les seuls à pouvoir décrire, avec justesse et beauté, leur città. Le premier roman de l’américaine Lauren Alkin, publié par Héloïse d’Ormesson, vient nous prouver le contraire.
Une année Venise retrace un moment de la vie d’une jeune américaine, en quête d’elle-même. Dans le cadre de sa thèse en histoire de l’art, Catherine Parish part étudier « une année à Venise ». Mais les études ne sont qu’un prétexte pour partir. Catherine a besoin de quitter sa vie new yorkaise trop stressante, son fiancé trop prévenant, et la vie toute tracée qui l’attend.
Alors, une fois arrivée à Venise, et installée dans un studio du quartier de Dorsoduro, Catherine prend plaisir à se perdre. Elle se perd dans les ruelles, les rayons des bibliothèques, les caffè… et dans les bras de Marco. Entre son fiancé Charles, un riche éditeur prévenant, et Marco, un batelier mystérieux, son cœur va-t-il balancer longtemps, et la pousser à faire le bon choix ?
A cette première histoire, s’ajoute progressivement celle d’une touriste, que l’on suit sur les gondoles, à la recherche d’un lieu caché, et riche d’histoire. Cette seconde intrigue, inscrit l’histoire d’amour de Catherine dans une quête plus générale de l’homme: celle de son origine, son identité, son appartenance.
Avec une écriture féminine, aussi délicate que sincère, Lauren Alkin nous livre plus qu’un roman : elle nous offre un véritable voyage au cœur Venise. Une véritable découverte, à lire de toute urgence!
Informations pratiques :
Une année à Venise, Lauren Elkin (trad. de Jean Lineker), éd. Héloïse d’Ormesson, 2012.
Prix : 22 €
Pour en savoir plus : http://www.laurenelkin.com
Photos : © http://www.babelio.com