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A la belle saison, les villes, les petits bourgs et les paysages italiens se vivent et s’apprécient en extérieur. En fin de journée, le soleil se fait plus doux et les balades en plein air sont si agréables… L’art de “rue” trouve alors tout son sens et le street food s’érige en véritable art de “vie” ! Hors de question de s’enfermer entre quatre murs pour prendre un petit en-cas lorsque certains snacks font de leur casse-croûte un délice gastronomique et de qualité !
Des Pouilles jusqu’à la Sicile en passant par Rome, la capitale, entre “frise“, “panelle” et “pizza“, vivez la street food mania italienne !
SALENTO
Dans les Pouilles, la « frisa » ou la « friseddha » s’impose comme référence absolue en termes d’art de rue culinaire. Simple et savoureuse, il s’agit d’un morceau de pain toasté et assaisonné avec des tomates, de l’huile d’olive, du sel et de l’origan.
Quelques adresses utiles :
N°1 : La Frisara de Mimmo Adamo. Un rendez-vous gourmand et original, adapté aux goûts de chacun. A la carte, 16 versions de Frisa : de la Nonna Gina (Crème de navet, tomates cerises séchées et câpres) à la Vicé (crème d’artichaut, pecorino et roquette). Le tout accompagné de bonnes frites maison. On les déguste sous un toit de chaume avec vue sur la mer de Capilungo di Alliste : un grand moment !
N°2. Sur le littoral d’Ugento, à Fontanelle, le Lido Pineta est un petit snack en bois où Graziano de l’Accantera propose sa frisa : tomates, anchois, et roquette avec des légumes grillés et des tomates sèéchées. Le petit plus : on apprécie ses tables à l’ombre, dans une vieille pinède datant de plusieurs siècles.
3°. Pour ceux qui préfèrent les fruits de mer crus à la frisa, une belle assiette vous sera servie à Puntarenas, avec du fromage scamorza et de la mortadelle. Le snack se situe entre San Foca et San Cataldo (sous la Tour Mirror). Pour les poissons grillés, rendez-vous à Gallipoli. Le propriétaire de Le Delizie del Mare (L.mare Galilei, Gallipoli, tel. 349.80.55.813) frit en direct les poissons et crustacés – pêchés le jour même – que vous avez commandés.
PALERME
La Sicile transforme le street food en art à part entière. Un art que l’on expose, principalement, au Mercato del Capo. Vincenzo Frittola y prépare, par exemple, un plat datant du XVI°s ! Ce sont des morceaux de viande bouillis puis frits dans le saindoux et finalement disposés dans un panier avec des feuilles de laurier, du safran et du poivre. Pas très loin, au rayon des plats préparés, Gioacchino vous régale avec sa quarumi: mussu (museau), langue, oreilles, pieds et rognons.
Sur le Mercato di Ballarò, au rayon poissons frais, Pino prépare un excellent poulpe. La Friggitoria Chiluzzo (piazza Kalsa) enfourne ses cazzilli (croquettes de pommes de terre) et ses panelle. Pour les plus gourmands : le pani câ meusa ! C’est une ancienne spécialité de la rue : un sandwich sans la mie de pain, farci avec les abats de veau bouillis et cuits dans le saindoux. Vous pourrez en trouver au Chiosco di Porta Carbone, (via Cala) et chez Franco U’ Vastiddaru, un snack via Vittorio Emanuele.
Dans la zone industrielle Brancaccio Giovanni lo Stigghiolaro, vous trouverez sur la braise les stigghiole (intestins de veau rôti à la broche) : un festin rarissime. Quant à Mondello, le lido de Palerme, les meilleures recettes siciliennes comme les pâtes au ragoût cuites au four, les arancini, les panelle sont proposées à L’Ombelico del Mondo (viale Regina Elena, Mondello, tel. 347.48.87.494). Enfin, pour des produits de la mer – poulpe, fruits de mer et oursins crus – rendez-vous chez Calogero (via Torre di Mondello).
ROME
A Rome, la mode est à trois roues. Pizza e Mortazza est une petite baraque mobile spécialisée dans la focaccia blanche à la mortadelle, tandis que L’Ape-rnacchia (tel. 338.32.34.424, 328.96.58.497) – reconnaissable à ses rayures jaunes et noires – des frères Federico et Filippo Pegan offre un aperitivo itinérant ! Spritz, Bellini, prosechi, vins et bières artisanales sans oublier le buffet avec pizza, quiches et pâtes froides.
L’aperitivo du mardi, près de la Villa Pamphilj – à l’heure du coucher du soleil que l’on peut admirer sur le Cupolone – est une pure merveille !
Mais le véritable culte romain est, sans conteste, la pastèque – alias il cocomero ! Dar Pistola, sur le Ponte Milvio, sert un cocomero frais et coupé en petits morceaux. Plutôt que de se salir avec une tranche entière, vous pourrez prendre, un à un avec la fourchette, les morceaux de pastèques disposés dans un grand verre.
Pour finir, parlons de ce street food gourmand qui ravit les plus grands appétits.
Dans le quartier Prati, on trouve, par exemple, l’Haus Garten (piazza Monte Grappa 1, tel. 06.32.12.00.73) qui a ouvert depuis peu. C’est un joli snack avec son propre jardin. Davide D’Amico et Flavio Consolini y proposent leur bagel au saumon et à l’aneth, brie et jambon pata negra, œuf et truffe, cheddar, miel et sauce barbecue.
Nouveaux plats à emporter au restaurant historique Settembrini : aussi rapide qu’un fast food mais tellement meilleur ! Andrea Fusco, chef étoilé par le Guide Ballerino a inauguré un bistrot sur l’île Tiberina avec au menu : beignets d’anchois (alici in tempura), brochettes de crevettes ou des pâtes au fromage et au poivre (cacio e pepe) takeaway.
Crédits : lacuocavalentina.it, corrieredellasera.it